" La trêve sociale est malade ''  a affirmé Théodore Gnagna Zadi, président de la plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public, le mercredi  20 février 2019  lors de la conférence de presse qu’il a animée au siège de la plateforme à Abidjan 2plateaux, pour éclairer la lanterne des populations sur les raisons des grèves au niveau du système éducation-formation, s'insurger contre la violation flagrante des libertés syndicales et de la pratique syndicale en côte d'Ivoire.

  Une crise oppose la CNEC au président de l'Université FHB de Cocody, Pr. Abou Karamoko, depuis quelques semaines suite à des revendications d'ordre corporatiste et salariale. Pensant que c’était une crise interne à l'Université ,elle prendra des allures juridiques parce que le conseil de l'Université présidé par le Pr. Abou Karamoko s'est réuni et a  pris de graves décisions notamment la révocation immédiate de 5 membres de la coordination  nationale des enseignants chercheurs (CNEC) dont le secrétaire général et porte-parole, Johnson Kouassi Zamina et le Dr Kazon Aubin. La suspension de huit autres pour un (1) an ainsi que la suspension de deux (2) pour une durée de six mois. 

 «  plateforme  demande la libération immédiate et sans condition des camarades emprisonnés '' dira Gnangna Zadi. Aussi des actions sont-elles annoncées dans toutes les localités du pays où leur représentant vont lire une motion de protestation dans les sous-préfectures, préfectures et départements le vendredi 22 février 2019 à 10 heures. 

 Il est à noter que l'Université Félix Houphouët Boigny d'Abidjan est paralysée depuis plus d'un mois.

   Générosa de Jésus