Face aux sanctions infligées aux premiers responsables de la CNEC notamment Johson Kouassi Zamina par le président de l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, Abou Karamoko, la plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public, a condamné la violation des libertés syndicales.
C’est ce qui ressort de la déclaration signée par Théodore Gnagna Zady, président de la plateforme, le 16 février 2019. « La plateforme condamne cette violation flagrante de la trêve sociale », a déclaré son président tout en appelant l’ensemble des syndicats des travailleurs au rassemblement pour donner les jours à venir, une réponse appropriée à ce qu’il qualifie de provocation.
Il a rappelé, que la CNEC est membre statutaire de la plateforme non sans rappeler que le droit syndical ratifié par l’Etat de Côte d’Ivoire, reconnait la protection des leaders syndicaux. C’est pourquoi la plateforme nationale, considère ces sanctions (quatre membres de la CNEC ont été révoqués de leurs postes tandis que, sept (07) autres enseignants ont été suspendu) comme une grave entorse à l’exercice du droit syndical et comme la volonté manifeste de décapiter un syndicat à défaut de le réduire au silence.
Pour rappel, la plateforme des organisations professionnelles du secteur public a pondu le 13 février 2019, une déclaration pour condamner l’attitude du président de l’université Félix Houphouët Boigny et interpeller le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Rose K