vendredi 19 avril 2024
Côte d’Ivoire / Songon : Quand le « Oui ! de deux âmes suscite l’hystérie générale à Adiapoto

Côte d’Ivoire / Songon : Quand le « Oui ! de deux âmes suscite l’hystérie générale à Adiapoto

L’amour est un sentiment d’attachement profond qu’éprouve une personne pour une autre. Dans le cadre des relations entre l’homme et la femme, la consolidation et le raffermissement de cette relation, avec le temps, poussent souvent les deux âmes éprises à légaliser leur union. Le couple Félix Kouamé n’a pas pu échapper à ce destin. Il a convolé en justes noces le samedi 05 décembre dernier à Adiapoto, dans la commune de Songo, mettant ainsi un parterre d’invités dans l’hystérie générale.

Il est 10h 05, monsieur Félix Kouamé et madame Angéline Kouamé, superbement habillés, les visages radieux (sourire aux lèvres), viennent d’officialiser leur union à la mairie de Songon. Pour la circonstance, ils bénéficient du soutien des leurs venus depuis la veille du village natal, Akrébi, sous-préfecture de Bettié, des amis et connaissances provenant d’horizons divers. Partout à la ronde, dans la cour de la mairie, tout le monde scande : « ton nom est écrit », c’est la liesse générale.

Après les exigences administratives et des poses pour immortaliser l’évènement, le cortège s’ébranle vers l’Eglise catholique d’Adiapoto, village où réside le couple, au son de la fanfare. La foule immense, formant deux haies de chaque côté de la voie, chante à cœur joie en dansant, obligeant le cortège à marquer une pause de temps à autre.

Sous le coup de 10h30, débute l’office religieux avec l’entrée des mariés et du célébrant. Les quelques soucis techniques des premiers instants furent très vite résolus. La chorale du jour, une fusion de "Saint Sauveur" et "Notre Dame de toute grâce", associée à la fanfare, entretiennent une atmosphère rocambolesque dans la cour de l’Eglise, cadre choisi pour la célébration vu la multitude.

Des chants de joie alternent avec des chants d’action de grâces, suscitant l’assentiment de l’officiant : « aujourd’hui, chantons la vie, chantons l’amour ! Heureux êtes-vous ! », exhorta le père Marcel Bieffo. Puis, pour l’occasion, s’appuyant sur l’union de Tobie et Sarah et des noces de Cana, le prêtre invite les nouveaux mariés à vivre dans le respect et la complicité, en assumant leurs devoirs quotidiens dans la stabilité.

A 11h15, vient un moment tant attendu : l’échange de consentement, le port des alliances fraîchement bénies et le baiser. A chacune de ces étapes, un tonnerre d’applaudissements et des cris de joie, accompagnés de notes mélodieuses savamment orchestrées créent une situation d’osmose.

L’hystérie est alors à son comble. Enchanté par cette situation endiablée, assis ou debout, tout le monde danse. C’est vraiment la fête au village.

Aux alentours de 13h20, après la messe et le remplissage des registres de mariage, les invités furent conviés à Fohn’Dy Beach, un espace gastronomique parsemé de cocotiers, au bord d’une lagune, féeriquement décoré pour la circonstance. Dans ce cadre enchanteur, des prestations artistiques marquées par le passage surprise de Pat Sacko du groupe Espoir 2000 tiennent tout le monde en haleine. Les nouveaux époux, une fois bien installés et les plats bénis, chacun peut demander à être servi selon ses goûts et la capacité de son ventre, le tout rythmé par des airs langoureux.

Du tchep, de l’attiéké, du foutou, du ragoût, du placali, du foufou au poulet, au poisson ou à la viande de bœuf, etc., accompagnés de sauces variées ; de la liqueur, du vin blanc, du vin de table, du koutoukou, des jus de fruits, bref, toutes les dispositions sont prises, pour satisfaire toutes les envies. De la boisson et de la nourriture, il y en avait à profusion.

« Cette union intervient après 20 ans de vie commune. Il est donc temps de mettre plus de sécurité dans le foyer, pour assurer surtout l’avenir des enfants,», confie, au terme de la cérémonie, l’époux Félix Kouamé, cadre d’une société opérant dans le domaine de l’hévéaculture à Songon, soutenu par  son épouse.

Quant aux témoins, monsieur et madame Edmond Aka, à l’instar des parents, amis et connaissances venus soutenir les convolés, ils ont formulé des vœux de bonheur à l’endroit des nouveaux mariés. Ils ont signifié que ce fut un réel honneur pour eux d’avoir été sollicités pour introduire les époux dans le cercle des mariés.

Pour cette journée de samedi 05 décembre, ce sont au total sept couples qui ont convolé en justes noces à Adiapoto.

                                                                                                            Aman Roger

News Letter

Abonnez-vous à notre newsletter pour obtenir l'actualité à tout moment.

logo-echodabidjan.com