jeudi 28 mars 2024
Un point presse mensuel sera animé pour informer sur l’état d’avancement des infrastructures sportives en Côte d’Ivoire. L’accès à ces sites a donc été formellement interdit à toute personne étrangère.
 
La Coupe d’Afrique des nations de football se déroulera finalement en janvier 2024 en Côte d’Ivoire. Pourtant, les travaux de construction des infrastructures sportives dédiées à l’événement ont été accélérés afin de tenir les premiers délais. Après la livraison du stade de Yamoussoukro, qui a déjà accueilli des matchs de football, les autorités ivoiriennes demeurent confiantes quant à la réception des autres infrastructures.
 
Le ministère des Sports a décidé, pour la suite des travaux, d’interdire l’accès des sites à toute personne ne travaillant pas sur les chantiers.
 
« …Les indications de performance de la construction des infrastructures sont en adéquation avec les recommandations du cahier des charges de la Confédération africaine de football (CAF) qui fixe les délais de livraison au 31 décembre 2022. Pour ce faire, en vue de garantir la sécurité des ouvrages et des équipements, la sérénité des entreprises prestataires et des équipes d’inspection CAF/BNETD, l’accès de ces sites est interdit, conformément aux dispositions du communiqué N°/MS/CAB/ks du 12 Juillet 2022 », peut-on lire dans le communiqué signé par Serges Sylvain Koutouan, le directeur de cabinet du ministre des Sports Danho Paulin.
 
Fini les doutes sur la capacité de la Côte d’Ivoire à livrer les infrastructures de la CAN 2023 dans les délais. Les Ivoiriens espèrent désormais que les installations seront de qualité. Le stade de Yamoussoukro offre déjà beaucoup de satisfaction. Reste à présent celui de Bouaké qui pourrait connaître son baptême de feu en septembre prochain, lors d’un match des éliminatoires de la prochaine CAN.
 
SY
Published in Football

Une vingtaine de professionnels des médias ont été formées ce vendredi 25 juin 2021, Abidjan, Cocody sur la lutte de prévention contre le cancer. Cet atelier, inscrit sous le thème « Ensemble contre le cancer en Côte d’Ivoire » a été initié par le Programme National de Lutte Contre le Cancer (PNLCa) avec l’appui technique et financier Les Laboratoires ROCHE.

Ce séminaire vise à renforcer les capacités des agents de presse  pour une bonne sensibilisation sur le cancer en Côte d’Ivoire.

« L’objectif majeur est la prévention. C’est-à-dire donner les moyens aux journalistes, de disséminer l’information. La formation des leaders de communauté et tous ceux qui s’intéressent à la pathologie tumorale afin que les patients viennent tôt », a indiqué  professeur Adoubi Innocent, Directeur coordonnateur du PNLCa, par ailleurs chef de service cancérologie du Chu de Treichville.

Les journalistes sont les premiers acteurs

de la lutte contre le cancer

A en croire, le Directeur coordonnateur du PNLCa, les journalistes sont les premiers acteurs de la lutte contre le cancer, du fait que des vies peuvent être sauvées grâce à l'action des journalistes par l'information donnée aux populations.

Aussi dit-il, la meilleure stratégie de lutte contre le cancer, c'est la prévention. Il faut donc chercher à développer des centres de recherche contre le cancer. Etant donné que nos réalités africaines peuvent être différentes de cette pathologie en Afrique.

La Côte d’Ivoire ne compte que 150 sites de dépistage sur toute l'étendue du territoire. Ce qui parait donc insuffisant pour le nombre de personnes à dépister, a déploré Prof Adoubi.

Les facteurs de risques et signes

d’appels du cancer

Quant au deuxième intervenant, Dr Yvon Kouassi, du service cancérologie du Chu de Treichville a entretenu les journalistes sur les facteurs de risques des cancers, qui peuvent être liés aux facteurs exogènes (tabac, Alcool, exposition au produit chimique, le manque d’activité sportive et facteurs infectieux) ;  facteurs endogènes (l’âge et le sexe, dépression du système humanitaire, mauvaise alimentation).

Pour clore la série de présentation, le professeur Touré Moctar, chef adjoint au service cancérologie du Chu de Treichville a signifié que cette journée formation vient à point nommé. Elle sera le point de départ pour la sensibilisation, l’éducation et la communication en vue de lutter contre ce fléau qui constitue aujourd’hui un problème de santé publique.

Les signes d’appels du cancer sont multiples et multiformes, elles sont fonction du type d’organe. « Un malade qui une suspicion de cancer de la prostate vous dira qu’il a des difficultés pour émettre des urines ou qu’il se réveil 6 fois dans la nuit pour pisser. Un malade qui a une suspicion de cancer du sein vous dira qu’il a une boule dans les seins ou écoulement de sang au niveau des mamelons. Un malade qui a un cancer du pancréas va venir vous voir pour une coloration jaune des yeux (ictère). Etc.. » Mais globalement, explique le spécialiste les signes tels que l’hémorragie, l’amaigrissement, la douleur  peuvent alerter.

Le cancer est une cellule maligne, qui a la possibilité de détruire les tissus avoisinants, de progresser pour se localiser dans d’autres organes. Pour y construire un autre cancer qui évolue pour son propre compte.

Le cancer est un problème de santé publique dans le monde. En 2020 sur 19,3 millions de nouveaux cas, il y a eu 10millions de décès. La Côte d'Ivoire n’est pas en reste, la première cause de cette maladie est cancer du sein avec 4,8 décès par jour, le cancer  de la  prostate avec 4,5 décès par jour, le cancer du col de l'utérus fait 3,9 décès par jour et le cancer du foie qui fait 2,9 décès par jour.

 

CT

Published in Santé

News Letter

Abonnez-vous à notre newsletter pour obtenir l'actualité à tout moment.

logo-echodabidjan.com